73e dans la hiérarchie des alternatives conférées à des toreros français, Solal Calmet « Solalito » est à ce jour l’ultime matador de toros à avoir été sacré sur le sable des arènes de Nîmes. 35e alternative d’un torero à pied conférée au sein de l’amphithéâtre romain, elle clôt cette saga estivale dédiée aux matadors français devenus professionnels dans le chef-lieu du Gard entre 1975 et 2023. Une cérémonie d’alternative de luxe pour l’un des nombreux anciens élèves du Centre français de Tauromachie, qui a célébré l’an passé son quarantième anniversaire.
À l’instar d’Andy Younès, son prédécesseur, Solalito a vu son cartel d’alternative être contrarié par les aléas de la temporada. Une programmation qui dépend souvent des faits survenus en piste et de blessures, plus fréquentes pendant la saison estivale. Initialement prévu pour remettre muleta et épée à Solal Calmet, Morante de la Puebla avait dû déclarer forfait en raison de la persistance et de l’aggravation d’une lésion au poignet droit.
Le dimanche 17 septembre 2023, c’est donc dans des arènes pleines que se déroule, à guichets fermés, la corrida de clôture de la Feria des Vendanges. Vêtu de blanc et or, Solal Calmet – qu’on surnomme encore « Solalito » – s’avance en piste, encadré de son parrain de cérémonie, Julián López « El Juli », et de Tomás Rufo, le torero du moment, venu remplacer Morante de la Puebla. L’impétrant nîmois est sacré matador face à « Candidato », un toro de Victoriano del Río dont Solal dédiera la faena à sa mère. Inégale en intensité du fait d’un manque de transmission de son adversaire, Solalito doit se contenter d’une vuelta à l’issue d’une lidia des plus soignées avec cape, banderilles et muleta.
C’est devant l’ultime toro de la Feria que Solalito donnera la pleine mesure de son toreo
face à un toro peu évident à consentir. Privilégiant l’aguante
sur des séries administrées sur la courte distance, le nouveau matador étale un brio et une personnalité qui forcent déjà l’admiration du public nîmois. Une oreille lui est décernée avec mérite à l’issue du port de l’estocade.
Une journée particulière pour Solal mais également pour son parrain, Julián López « El Juli », honoré par la Ville de Nîmes pour sa 51e corrida dans l’amphithéâtre romain et son ultime paseo français, vêtu de lumières. Crédité d’un total de trois oreilles, le maestro madrilène ouvre pour la douzième fois de sa carrière de matador la Porte des Consuls. Un après-midi des plus intenses, également marqué par la faena sublime dessinée par Tomás Rufo devant « Cantaor », 3e toro de l’après-midi, pour laquelle une pétition de queue fut longuement exprimée par le public. Une œuvre majeure qui demeure dans tous les esprits.
Solal Calmet devient matador de toros sous le parrainage d’El Juli, en présence de Tomás Rufo, le 17 septembre 2023 aux arènes de Nîmes (crédit photo : Anthony Maurin).
À l’instar d’Andy Younès, son prédécesseur, Solalito a vu son cartel d’alternative être contrarié par les aléas de la temporada. Une programmation qui dépend souvent des faits survenus en piste et de blessures, plus fréquentes pendant la saison estivale. Initialement prévu pour remettre muleta et épée à Solal Calmet, Morante de la Puebla avait dû déclarer forfait en raison de la persistance et de l’aggravation d’une lésion au poignet droit.
Le dimanche 17 septembre 2023, c’est donc dans des arènes pleines que se déroule, à guichets fermés, la corrida de clôture de la Feria des Vendanges. Vêtu de blanc et or, Solal Calmet – qu’on surnomme encore « Solalito » – s’avance en piste, encadré de son parrain de cérémonie, Julián López « El Juli », et de Tomás Rufo, le torero du moment, venu remplacer Morante de la Puebla. L’impétrant nîmois est sacré matador face à « Candidato », un toro de Victoriano del Río dont Solal dédiera la faena à sa mère. Inégale en intensité du fait d’un manque de transmission de son adversaire, Solalito doit se contenter d’une vuelta à l’issue d’une lidia des plus soignées avec cape, banderilles et muleta.
C’est devant l’ultime toro de la Feria que Solalito donnera la pleine mesure de son toreo
face à un toro peu évident à consentir. Privilégiant l’aguante
sur des séries administrées sur la courte distance, le nouveau matador étale un brio et une personnalité qui forcent déjà l’admiration du public nîmois. Une oreille lui est décernée avec mérite à l’issue du port de l’estocade.
Une journée particulière pour Solal mais également pour son parrain, Julián López « El Juli », honoré par la Ville de Nîmes pour sa 51e corrida dans l’amphithéâtre romain et son ultime paseo français, vêtu de lumières. Crédité d’un total de trois oreilles, le maestro madrilène ouvre pour la douzième fois de sa carrière de matador la Porte des Consuls. Un après-midi des plus intenses, également marqué par la faena sublime dessinée par Tomás Rufo devant « Cantaor », 3e toro de l’après-midi, pour laquelle une pétition de queue fut longuement exprimée par le public. Une œuvre majeure qui demeure dans tous les esprits.
Solal Calmet devient matador de toros sous le parrainage d’El Juli, en présence de Tomás Rufo, le 17 septembre 2023 aux arènes de Nîmes (crédit photo : Anthony Maurin).